samedi, décembre 29, 2007

Mes Mots




Mes mots,
Sont une pommade,
Une expression, une passade,
Mes mots expriment,
Mes mots s’animent,
Essayent de trouver la rime,
Tentent d’exprimer l’abime,
Et pourtant ils sont bien loin,
De dire la complexité des sentiments,
Dans un simple alignement,
Elles se contentent d’essayer,
Elles tentent d’esquisser,
Elles sont le témoignage,
De mes interrogations,
Une image imparfaite,
De fêtes en défaites,
De joies en mélancolies,
D’espoirs dans la vie,
Elles me raccrochent aux possibles,
Couchés sur le papier me rendent paisible,
Je joue avec les mots,
Pour que puisse s’envoler les maux,
Dans un beau ciel étoilé,
Deviennent plus légers,

samedi, novembre 24, 2007

Les idées mortes

Parfois mes idées se font rares,

Et ma plume se fait avare,

L’encre sèche,

Les idées de mèche,

Restent muettes,

Plus rien dans ma tête,

Pour faire la fête,

Comme si je n’étais plus en moi,

Comme si je n’existais pas,

Je suis vide,

L’impression de marcher,

A côté de soi,

Sans sentiment ni émoi,

De perdre le rythme,

Des idées qui subliment,

Je ne me comprends plus,

Ni ne me reconnais non plus,

Je vis comme un étranger en moi,

Comme si j’avais perdu mon toit,

Comme si je ne m’appartenais pas,

Dans l’enveloppe qui me porte,

Je ne reconnais plus la porte,

Tout semble verrouillé,

Sans serrure ni clé,

Je me sens étranger,

Dans ma propre intimité.

jeudi, octobre 25, 2007

Le départ

Elle est partie,
sans une plainte,
sans un bruit,
son dernier souffle,
s'est évanoui,
dans l'immensité de l'univers,
tu prends une destination,
que je ne connais pas,
mes mots ici,
c'est pour te dire encore merci,
un jour de nouveau nous seront réunis,
à veiller sur d'autres qu'on aime,
à voler dans le ciel,
faire le tour du monde d'un battement d'aile,
je t'embrasse,
je te prends dans mes bras pour une dernière fois,
même si je suis loin,
aujourd'hui je suis avec toi,

dimanche, octobre 07, 2007

A ma tante





Quelques mots en hommage,
Toi qui étais l’image,
De ce qu’est la générosité,
L’amour le partage,
L’abnégation et le courage,
Aujourd’hui, tu t’éteins à petit feu,
Aujourd’hui tu n’ouvres plus les yeux,
Je suis content de t'avoir parlé,
Je suis content d’avoir profité,
Du sourire dans ta voix,
Je la garde avec émoi,
A jamais gravé en moi,
Demain certainement tu nous quitteras,
Je suis triste je ne le cache pas,
Mes larmes coulent en écrivant ces mots,
Je sais que tu veilleras sur moi là-haut,
Je suis triste car je ne suis pas là,
Pour tenir ta main, caresser ton bras,
En moi, en ce que je suis,
J’ai un bout de toi,
Je t’aime, tu le sais déjà,
Demain tu ne seras plus,
Ton sourire malicieux disparu,
Je t’aime tu le sais déjà,
Simplement, je ne t’oublierai pas.

samedi, septembre 29, 2007

Voyages

Quelques outils de jardinage
Du coton en guise de nuage,
Un tapis pour entamer le voyage,
Vers d’autres continents d’autres rivages,

Pour cela déposez vos bagages,
Ceux qui contiennent vos soucis,
Les sacs à dos remplis de vos maux,
Et ceux que d’autres vous donnent en cadeaux,
Vos soucis et ceux de vos « amis »
Laissez tout cela ici,

Allongez-vous quelques instants,
Prenez tout votre temps,
Ce temps si précieux à vous yeux,
Au lieu de lui courir après,
Laisser le à son rythme évoluer,

Pour trouver le confort,
Que la respiration soit votre réconfort,
Fermez vos yeux,

Pour voyager, choisissez,
Un nuage blanc,
Ou un tapis volant,
Installez-vous confortablement,
Laissez les vents vous porter,
Sentez la bise agréable vous caresser,

Profitez de ces moments,
Avant d’atteindre notre destination,
Là où je vous amène,
Là où le vent nous mène,
Vers mon jardin secret,
Au bord de la méditerranée,
Tout près d’une vieille citadelle,
Et d’un tas de pierres alignées,
Qui racontent une histoire de quelques milliers d’années,

Le jardin de ma grand-mère,
En douceur laissez-vous déposer,
En cette terre de mystères,
En ce lieu magique,
Simplement magnifique,
Le jardin vous est ouvert,
Face à la mer,
Découvrez ses fleurs,
Humez leur senteur,
Laissez vos yeux admirer les couleurs,
Et vos oreilles bercer par les vagues,
Qui nonchalamment se meurent,
En caresse sur le sable fin,
Dans un aller retour sans fin,
Admirez les arbres fruitiers,
Grenadiers, orangers clémentiniers,
Bananiers, raisin et citronnier,

Je vous offre toutes ces douceurs,
Je vous offre quelques instants de bonheurs,
Je vous offre sans contrepartie,
Je vous offre ces instants d’évasions,
Je vous offre ce que vous savez,
Je vous offre ce que vous avez,
En vous sans le savoir,
Sans même le voir,
Je vous autorise à vous autoriser,
Sans vous poser de questions,
Sans attendre d’autorisations,
D’un tiers pour survoler,
Vos paysages intérieurs,
Pas besoin de visas ni de passeports,
Pour franchir nos propres frontières,
Pour s’affranchir à notre manière,

Prenez le temps de visiter,
Prenez le temps et profitez,

Et quand vous estimez que le voyage est terminé,
Vous pouvez dans vos nouveaux bagages, emporter,
Tout ce que ce lieu a pu vous apporter,
Tout ce qui peut vous accompagner,
Aujourd’hui comme demain,
Retrouver ce qui vous entoure maintenant,
Cet écran, votre environnement,
Vaquez à vos occupations,
Riche de nouvelles découvertes,
En sachant,
Que d’autres portes vous sont ouvertes…

vendredi, août 31, 2007

Caramel


Je vous conseille ce film,
il parle du Liban à travers les femmes
sans aucune allusion à la guerre,
car le Liban n'est pas seulement la guerre,
même si toute la vie Libanaise n'est pas dans le film,
il représente bien la vie des gens,
je m'y suis retrouvé dans ce film,
car c'est presque ainsi que j'ai vécu 18ans,
Je dis presque car
à l'époque il n'y avait pas le téléphone portable...

Le pourquoi du titre selon Nadine Labaki :

La double signification du titre
Nadine Labaki a choisi le titre Caramel pour deux raisons, la première en rapport au salon de beauté où se déroule le film, la seconde est une métaphore de l'hypocrisie du système traditionnel oriental face au modernisme occidental dont souffrent les héroïnes : "C'est la pâte épilatoire faite à la manière orientale : un mélange de sucre, de citron et d'eau que l'on fait bouillir jusqu'à ce qu'il devienne du caramel. On étale ce mélange sur du marbre pour qu'il refroidisse un peu. Et l'on en fait une pâte qui sert à épiler. Mais Caramel c'est aussi l'idée du sucré-salé, de l'aigre-doux, du sucre délicieux qui peut brûler et faire mal", explique la réalisatrice.

http://www.caramel-lefilm.com/

jeudi, août 23, 2007

Présent


Les tournesols
Couvrent le sol,

Couvent de leurs regards,

Le vieux chêne,

Avec égards,

Belle harmonie,

Extraordinaire alchimie,

L’arbre majestueux,

Posait un regard affectueux,

Sur toutes ces fleurs,

Qu’il effleure,

Du bout de ses branches,

D’une caresse

Que la brise déclenche,

Comme une messe,

Car l’instant est rare,

Le temps avare,

Bientôt la fin de l’été,
Les fleurs seront fauchées,
Les feuilles du chêne fanées,
Tous l’acceptent avec majesté,
Profitant de l’instant présent,
Sans un regard sur le passé,
Car tout se vie maintenant,
Ils se fichent de l’hiver,

De demain comme d’hier,
J’aimerai être un chêne,
Que rien n’enchaine,
Les racines comme ancrage,
La tête dans les nuages,
J’aimerai vivre la vie,
Au présent,
J’aimerai vivre la vie
Comme un présent,








samedi, juillet 14, 2007

"L'armes"




Mes larmes sont taries,
Comme un puits du désert,
D’où plus rien ne jaillis,
Un goût sec et amer,
M’envahi
Et pourtant je pleure,
Je pleure la vie et ses folies,
Je pleure ce que je suis,
Je pleure sans pleurer,
Je crie sans crier,
En silence,
En solitude,
Je me sens démuni,
Face à la tristesse qui m’envahi
Alors mes mots s’emboîtent,
Comme les sardines en boîte,
Stériles et insipides,
Inutiles mais limpides,

Alors je fouille dans mes souvenirs,
Une histoire,
D’où perle un peu d’espoir,
Un ciel bleu sans histoires,
J’apaise mes souffrances,
Pour taire mes errances,
Je crie :
Silence,
Comme une sentence,
Qui me donne de l’importance,

Je pleure sans pleurer,
Je crie sans crier,
Mes espoirs s’envolent,
Le désespoir caracole,
En tête,
J’attends la prochaine tempête.

dimanche, juin 24, 2007

Des Espoirs


Mes idées sont noires et sombres
Comme ces nuages qui encombrent,
Le ciel de ma vie,
D’hier et d’aujourd’hui
La guerre en trait d’union,
Entre misères et incompréhensions
Entre tueries et désunions
La vie entre parenthèse,
La mort en point d’exclamation
Elle interroge quelques instants
La guerre une belle invention ?

Je me tue à me dire
Que la vie c’est fleurir,
Dans les regards, des sourires,
Je me tue à me convaincre,
Que la vie c’est de vaincre,
Ceux qui essayent de convaincre,
Que tuer l’autre c’est vaincre,
Que tuer est une victoire,
Que tuer c’est l’espoir,
D’un lendemain sans cet autre,
Cet autre cette espèce de monstre,
Un monstre qui nous montre
Que nous sommes si semblables,
Simplement, sans aucun préalable,

Tandis que mes idées caressent le gris,
Mon cœur cet insoumis,
Continue dans une belle utopie,
De croire à la vie,
Ma tête qui claironne,
Une histoire qui résonne,
Une tristesse qu’elle chantonne,
A tue tête comme dans une fête,
Mon cœur qui jamais n’abandonne,
A battre au rythme qui sonne,
Sur une chanson qu’il fredonne,

Me voilà en conflit,
Entre mes idées noires,
Et mon cœur qui crie son espoir.

samedi, mai 26, 2007

Mauvaise herbe


Mauvaise herbe mauvaise herbe,
Tu me regardes et tu me nargues
Aujourd’hui c’est décidé
Je te désherbe,
Tu m’agaces tu me tortures,
Tu envahies mon jardin
Jusqu’à la clôture,
Tu squats même les murs
Tu obsèdes mes pensées
Tu étouffes mes jolies pensées

D’une voix douce et cruelle,
D’une voix qui gronde en elle,

Attends un peu avant d’en finir,
Avec moi, me dit-elle
Dans un soupire,
Ne te fie pas aux apparences,
Ne te fie pas aux appartenances,

Tu as de la chance, aujourd’hui
C’est mon jour de bonté, lui dis-je
Sur un ton de prince ou d’émir.

Je me suis penché, avant de l’arracher,
De près je l’ai observé, et regardé
C’était la beauté incarnée,
D’une finesse, d’une richesse,
Que je n’avais jamais soupçonné,

Combien de plantes, combien de fleurs,
Dans nos croyances pauvres et aveugles
Avons-nous arraché, et piétiné,
Traité comme la pire des espèces,
Sans jamais regarder leurs richesses,

Ouvrez les yeux, car parfois
Derrière l’insignifiant
Se cache un cœur de grand.



jeudi, avril 26, 2007

Tranparences


Transparent
Comme si je suis inexistant
Unique sur terre
Perdu entre ces milliards de gens
Unique terre
Perdu dans l’immensité de l’univers
Parmi ces milliards d’astres
Je tente d’exister,
J’essaye de subsister,
J’aime et je voudrai être aimé,
Je cherche dans un sourire,
Je cherche dans les regards,
J’écris mes bonheurs,
Je crie mes douleurs,
Je sais que l’histoire a un début,
Je sais qu’elle a une fin,
Je sais que la vie s’évapore,
Je sais que la fin c’est la mort,
Je sais que tout n’est pas vain,
Je sais que je ne laisserai pas de traces,
Je sais que je ne vivrai que l’espace,
D’un temps d’un refrain,
Dans notre histoire d’humains,
Je sais mais je dois continuer,
Je sais mais je dois avancer,
Pour rendre la vie agréable,
Pour rendre ses aléas supportables,
Je n’ai qu’un choix,
Chercher ma voie,
Je suis transparent,
En moi existant,




mercredi, avril 04, 2007

Le petit nuage


Un petit, tout petit nuage
Préparait avec frénésie
Son voyage,
Pliait, rangeait ses bagages,
Rêvait d’un avion de passage,
Qui l’entraînerait dans son sillage,
S’accrocherait à ses ailes
Comme un long plumage,
Il voulait voir du pays,
Il voulait voir du paysage.

Notre petit nuage
Alourdit ses bagages
Afin de parer à tout mauvais présage
Afin de prévenir tout dérapage,
Il ne voulait pas être l’otage,
D’un grain de sable dans les rouages,
De ce qu’il appelait le grand voyage,
Papa maman lui ont appris d’être sage,
Il a bien compris, saisit le message,
Il s’est préparé comme au dressage,
Il attendait le bon moment pour le décollage,
Préconisé dans un livre écrit pas un grand sage,

Mais voilà dans sa vie,
Il a oublié la fantaisie,
Il a refait ses calculs, ses plans de vols,
Pourtant il était toujours là
Clouer au sol,
Certes il s’est envolé des fois,
Pensant la liberté au bout des doigts,
Pourtant il a fait comme on lui disait,
Il a fait ce que tout le monde faisait,
Pourtant jamais il n’a baissé les bras,
Toujours prêts à accrocher le La,
Ses envolées n’allaient pas bien loin,
Ses rêves se réfugiaient dans les coins,
A présent il avait peur du lendemain,
Il oubliait de rêver,
Il oubliait qu’il pouvait voler,

Lui qui ne connaissait pas le triste,
A finit par perdre son âme d’artiste,
Il en voulait à la terre entière
Il se trouvait laid, se trouvait con,
Se plaignait de tant d’incompréhensions,
C’est certain qu’il savait faire semblant,
D’aller bien, d’habiter le firmament,
Tout le monde l’enviait,
Tous l’admiraient,
Mais au fond de lui il savait,
Ce qu’était sa vérité,
Incapable de voler,

Notre petit nuage eu ses années de galère,
Il changea souvent de couleur,
Mais voilà la vie est généreuse,
Elle offre parfois des surprises merveilleuses,
En réalité elle nous les offre à chaque instant,
Mais pour les voir il faut vivre le présent,
Notre petit nuage devenu grand,
S’aperçu de ses craintes et de ses démons,
Il lui fallu du courage et beaucoup de temps,
Pour retrouver ses rêves d’enfant,
Il oublia ses bagages,
Fit confiance à ses apprentissages,
Sans renier les leçons des sages,
C’était à lui de décider du voyage,
Son cœur et son esprit se dégagent,
De ce qui lui portait ombrage,
Le voilà libre
Le voilà en équilibre,
Maintenant il est prêt pour vivre,
Maintenant
Il sait que la vie n’offre pas toujours le meilleur,
Maintenant
Il sait que les rêves ne sont ni loin ni ailleurs,
Maintenant
Il sait que pour vivre il faut s’affranchir de ses peurs.








jeudi, mars 29, 2007

Ecrire les sentiments


J’écris mes sentiments,
J’écris ce qui se bouscule par moment
Dans ma tête dans mon corps
Dans mon être dans mon cœur,
Comme une marmite qui s’agite,
Tout ce que je pense et cogite,
Se met en marche en ébullition,
Comme une réaction chimique,
Un catalyseur inattendu,
Un événement imprévu,
Je ne contrôle plus mes arguments,
Je finis par voir les mots me parcourir,
Comme l’eau du fleuve qui rugit,
Qui gronde et se bouscule,
Passage en force dans le désordre,
De mes idées et je m’efforce,
A les mettre en cohérence,
Dans une belle résonnance,
Parcourent la moindre fibre en moi,
Arrivent dans mon bras
Jusqu’au bout de mes doigts,
S’écrivent en des mots simples,
Sans prétention, colorés et humbles,
Puis le vide m’atteint,
Epuisé mais certain,
Que d’autres idées jailliront,
D’autres sentiments se bousculeront,
Pour être couchés à leur tour,
Sans embellissements sans atours,
Sur une feuille,
Mes sentiments,
Que j’effeuille.

jeudi, mars 22, 2007

Sur le Sable


Mes pas sur le sable
Laissent des traces indispensables
Que la mer caresse
De ses petites vagues
En douceur les efface
Mes traces ne semblent pas tenaces
Je reviens en arrière,
Laissant d’autres traces derrière
Pour revoir cette part de l’histoire,
Je voudrai tout savoir,
De ce qui a été hier
Du comment du pourquoi,
Je tourne en rond,
Je perds la notion du temps,
Dans mon passé je perds mon présent,
Je m’accroche, j’en pleur de rage,
Je veux que tout soit net,
Que tout soit honnête,
Je veux tout comprendre,
Sans me méprendre,
Pourquoi, cela me sert à quoi,
Enfin dans le silence,
Je reprends sans aisance au départ,
mon chemin qui avance,
Pour rattraper le temps perdu,
A chercher l’inconnu,
Que je croyais oublié à jamais,
Perdu dans les vagues
De mon esprit qui divague,
Alors qu’il n’a cessé de m’accompagner,
Mes pas sont en moi,
Ni dehors ni ailleurs,

dimanche, mars 04, 2007

Rêves


Un rêve stupide, un rêve futile,
Pourtant il serait bien utile,
C’est mon rêve depuis toujours,
M’accompagne au jour le jour,
Depuis tout petit, depuis l’enfant
Que j’ai été, depuis longtemps.
Qu’avec un regard un simple sourire
Je puisse supprimer le mot souffrir,
Non pas les souffrances qui font grandir,
Mais celles qui n’ont pas lieu d’être
Celles qui détruisent l’âme et l’être,
Provoquées par les guerres assassines,
Les trafics de toutes ces vermines
Qui profitent de tous les crimes,
Drogue, ventes d’armes et famines
Et tout le reste qui ne se voit pas
Et tout ce qui assure le trépas
De l’humanité toute entière
Armes chimiques, missiles nucléaires,
Pollutions, exploitations de la misère,
Ils nous ventent un monde meilleur,
Ils nous vendent de faux bonheurs,
Je rêve d’un regard qui apaise,
D’une main qui touche éteint la braise,
Je rêve, je rêve, je rêve.

samedi, février 24, 2007

Information à diffuser

J'ai trouver cette information sur le blog de BEVEZIER en lien ici, je la diffuse entièrement.
Gto

AIDONS LE!!!!!

Mes chers visiteurs. J'ai appris très récemment qu'un bon ami, a besoin de mon aide et de l'aide de tout le monde. La mission: sauver un enfant de 4 ans, son enfant...... Je vous demande s'il était possible à tous de faire un petit message dans vos blogs respectifs, et ou d'envoyer l'adresse du site à vos correspondants mails.... Ce n'est pas un canulard, Je suis touché par ce drame, et je crois que l'on peut faire marcher une solidarité exemplaire... je compte sur vous et vous remercie...

Vous pouvez adresser vos dons à l' association Les Képis Pescalunes (http://membres.lycos.fr/kepispescalunes/)

Par l'intermédiaire du docteur Thierry LEBLANC de l'hôpital St Louis à Paris, nous avons pu entrer en contact

avec le professeur DOKAL à Londres, spécialiste mondiale de la dyskératose congénitale.

Alexandre va s'envoler pour l'Angleterre et sera reçu par cet éminent praticien le 13 mars 2007 à l'institut

de science moléculaire de l'hôpital « Barts and The London Queen Mary's School of Medicine ». Un rayon d'espoir....

Voici le site de ce petit garçon qui mérite plus que tout de gouter à la vie: http://monsite.orange.fr/rayondesoleil

Pour vos dons : Les Képis Pescalunes Opération un Rayon de Soleil pour Alexandre Sonia et Peter SCHMIDTBAUER 38 avenue de Melgueil 34280 LA GRANDE MOTTE

jeudi, février 15, 2007

Parler d'autre chose

Je préfère vous parler d'autre chose que la guerre, je préfère vous faire découvrir le Liban sous un autre aspect, sous un autre visage, je préfère vous parler de cuisine, des vestiges archéologiques, des richesses humaines philosophiques et artistiques, dans ce pays porte d'entrée de l'orient, fenêtre vers l'occident.

Mais le Liban aujourd'hui ressemble à un malade à l'agonie, qui ne baisse pas les bras car il ne veut pas se contenter de survivre, il veut tout simplement vivre.

Le Liban est rongé par la maladie, et pourtant il lutte, il se bat, et aujourd'hui je ne sais pas, qui va l'emporter dans cette bataille, la vie ou la mort. Comme l'écrivait de façon ironique un ami dans un livre intitulé Euphorisme : " Vie contre mort : meilleure défense opposé à la meilleure attaque. Quel match"

A chaque soubresaut de l'histoire qui s'écrit à l'encre rouge sous nos yeux aujourd'hui, je me dis demain sera forcément meilleur.

mardi, janvier 23, 2007

Sentiments confus

Les événements du Liban on paralysé ma plume, j'avais peur que mon écriture réveille les vieux démons de la guerre.
J'ai osé espérer que l'homme était intelligent, que non mille fois non il n'allait pas souffler sur la braise d'une guerre mal éteinte, qu'il n'allait pas appuyer sur des plaies qui n'étaient pas encore fermées.
J'ai osé, oui j'ai osé simplement cela, de l'homme qui vient de finir d'enterrer ses morts d'hier.
Naïf, oui je le suis, car tout cela me paraît si simple, si simplement un comportement humain, de vouloir vivre. Mais la vie se résume-t-elle à la mort de son voisin pour sa vision différente de la notre.
Mille et une questions se bousculent, sans réponse. Je ne sais plus quoi faire de mes sentiments, je ne sais même pas que penser de tout ça, impossible de prendre du recul, impossible d'éteindre ma colère.
Pour ne pas trop en souffrir, je mets mes sentiments au congélateur, et j'essaye de croire que demain l'homme sera intelligent, humain simplement humain.