jeudi, mars 29, 2007

Ecrire les sentiments


J’écris mes sentiments,
J’écris ce qui se bouscule par moment
Dans ma tête dans mon corps
Dans mon être dans mon cœur,
Comme une marmite qui s’agite,
Tout ce que je pense et cogite,
Se met en marche en ébullition,
Comme une réaction chimique,
Un catalyseur inattendu,
Un événement imprévu,
Je ne contrôle plus mes arguments,
Je finis par voir les mots me parcourir,
Comme l’eau du fleuve qui rugit,
Qui gronde et se bouscule,
Passage en force dans le désordre,
De mes idées et je m’efforce,
A les mettre en cohérence,
Dans une belle résonnance,
Parcourent la moindre fibre en moi,
Arrivent dans mon bras
Jusqu’au bout de mes doigts,
S’écrivent en des mots simples,
Sans prétention, colorés et humbles,
Puis le vide m’atteint,
Epuisé mais certain,
Que d’autres idées jailliront,
D’autres sentiments se bousculeront,
Pour être couchés à leur tour,
Sans embellissements sans atours,
Sur une feuille,
Mes sentiments,
Que j’effeuille.

jeudi, mars 22, 2007

Sur le Sable


Mes pas sur le sable
Laissent des traces indispensables
Que la mer caresse
De ses petites vagues
En douceur les efface
Mes traces ne semblent pas tenaces
Je reviens en arrière,
Laissant d’autres traces derrière
Pour revoir cette part de l’histoire,
Je voudrai tout savoir,
De ce qui a été hier
Du comment du pourquoi,
Je tourne en rond,
Je perds la notion du temps,
Dans mon passé je perds mon présent,
Je m’accroche, j’en pleur de rage,
Je veux que tout soit net,
Que tout soit honnête,
Je veux tout comprendre,
Sans me méprendre,
Pourquoi, cela me sert à quoi,
Enfin dans le silence,
Je reprends sans aisance au départ,
mon chemin qui avance,
Pour rattraper le temps perdu,
A chercher l’inconnu,
Que je croyais oublié à jamais,
Perdu dans les vagues
De mon esprit qui divague,
Alors qu’il n’a cessé de m’accompagner,
Mes pas sont en moi,
Ni dehors ni ailleurs,

dimanche, mars 04, 2007

Rêves


Un rêve stupide, un rêve futile,
Pourtant il serait bien utile,
C’est mon rêve depuis toujours,
M’accompagne au jour le jour,
Depuis tout petit, depuis l’enfant
Que j’ai été, depuis longtemps.
Qu’avec un regard un simple sourire
Je puisse supprimer le mot souffrir,
Non pas les souffrances qui font grandir,
Mais celles qui n’ont pas lieu d’être
Celles qui détruisent l’âme et l’être,
Provoquées par les guerres assassines,
Les trafics de toutes ces vermines
Qui profitent de tous les crimes,
Drogue, ventes d’armes et famines
Et tout le reste qui ne se voit pas
Et tout ce qui assure le trépas
De l’humanité toute entière
Armes chimiques, missiles nucléaires,
Pollutions, exploitations de la misère,
Ils nous ventent un monde meilleur,
Ils nous vendent de faux bonheurs,
Je rêve d’un regard qui apaise,
D’une main qui touche éteint la braise,
Je rêve, je rêve, je rêve.