jeudi, avril 26, 2007

Tranparences


Transparent
Comme si je suis inexistant
Unique sur terre
Perdu entre ces milliards de gens
Unique terre
Perdu dans l’immensité de l’univers
Parmi ces milliards d’astres
Je tente d’exister,
J’essaye de subsister,
J’aime et je voudrai être aimé,
Je cherche dans un sourire,
Je cherche dans les regards,
J’écris mes bonheurs,
Je crie mes douleurs,
Je sais que l’histoire a un début,
Je sais qu’elle a une fin,
Je sais que la vie s’évapore,
Je sais que la fin c’est la mort,
Je sais que tout n’est pas vain,
Je sais que je ne laisserai pas de traces,
Je sais que je ne vivrai que l’espace,
D’un temps d’un refrain,
Dans notre histoire d’humains,
Je sais mais je dois continuer,
Je sais mais je dois avancer,
Pour rendre la vie agréable,
Pour rendre ses aléas supportables,
Je n’ai qu’un choix,
Chercher ma voie,
Je suis transparent,
En moi existant,




mercredi, avril 04, 2007

Le petit nuage


Un petit, tout petit nuage
Préparait avec frénésie
Son voyage,
Pliait, rangeait ses bagages,
Rêvait d’un avion de passage,
Qui l’entraînerait dans son sillage,
S’accrocherait à ses ailes
Comme un long plumage,
Il voulait voir du pays,
Il voulait voir du paysage.

Notre petit nuage
Alourdit ses bagages
Afin de parer à tout mauvais présage
Afin de prévenir tout dérapage,
Il ne voulait pas être l’otage,
D’un grain de sable dans les rouages,
De ce qu’il appelait le grand voyage,
Papa maman lui ont appris d’être sage,
Il a bien compris, saisit le message,
Il s’est préparé comme au dressage,
Il attendait le bon moment pour le décollage,
Préconisé dans un livre écrit pas un grand sage,

Mais voilà dans sa vie,
Il a oublié la fantaisie,
Il a refait ses calculs, ses plans de vols,
Pourtant il était toujours là
Clouer au sol,
Certes il s’est envolé des fois,
Pensant la liberté au bout des doigts,
Pourtant il a fait comme on lui disait,
Il a fait ce que tout le monde faisait,
Pourtant jamais il n’a baissé les bras,
Toujours prêts à accrocher le La,
Ses envolées n’allaient pas bien loin,
Ses rêves se réfugiaient dans les coins,
A présent il avait peur du lendemain,
Il oubliait de rêver,
Il oubliait qu’il pouvait voler,

Lui qui ne connaissait pas le triste,
A finit par perdre son âme d’artiste,
Il en voulait à la terre entière
Il se trouvait laid, se trouvait con,
Se plaignait de tant d’incompréhensions,
C’est certain qu’il savait faire semblant,
D’aller bien, d’habiter le firmament,
Tout le monde l’enviait,
Tous l’admiraient,
Mais au fond de lui il savait,
Ce qu’était sa vérité,
Incapable de voler,

Notre petit nuage eu ses années de galère,
Il changea souvent de couleur,
Mais voilà la vie est généreuse,
Elle offre parfois des surprises merveilleuses,
En réalité elle nous les offre à chaque instant,
Mais pour les voir il faut vivre le présent,
Notre petit nuage devenu grand,
S’aperçu de ses craintes et de ses démons,
Il lui fallu du courage et beaucoup de temps,
Pour retrouver ses rêves d’enfant,
Il oublia ses bagages,
Fit confiance à ses apprentissages,
Sans renier les leçons des sages,
C’était à lui de décider du voyage,
Son cœur et son esprit se dégagent,
De ce qui lui portait ombrage,
Le voilà libre
Le voilà en équilibre,
Maintenant il est prêt pour vivre,
Maintenant
Il sait que la vie n’offre pas toujours le meilleur,
Maintenant
Il sait que les rêves ne sont ni loin ni ailleurs,
Maintenant
Il sait que pour vivre il faut s’affranchir de ses peurs.