J’accompagne mon ami qui se meurt,
Vers sa dernière demeure,
Rongé, épuisé par la maladie,
Qui détricote les dernières mailles de sa vie,
La faucheuse de la mort au pied de son lit,
Attendant d’un sourire sadique
Qu’il baisse les bras, qu’il abdique
Son dernier souffle, qu’elle revendique,
Je n’en veux pas à la mort,
Car elle me rappelle à la vie,
La mort n’est pas l’ennemie,
Je n’en veux pas au sort,
Car le jeu se termine toujours ainsi,
Parfois très tôt parfois tard,
Même si elle prend du retard,
La faucheuse a toujours le dernier mot,
Celui de la fin…
5 commentaires:
texte magnifique et photo très sobre.
j'adore
vrai que seule la mort nous rappelle que l'on vit
que le manque d'oxygène seul nous rappelles l'existence de la respiration.
tel simplement l'obscurité nous rappelle à la lumière
et souvent il est dit que la mort finalement n'est qu'une autre pièce de cette grande demeure qu'est l'existence
gros biz
isis
le cliché est magnifique! tendre et sensuel!!
Bien sur, comment lui en vouloir. Le combat est inégal. Aucune lâcheté chez elle! elle se montre.
merci pour ce texte
Phil
La mort est un triste sire pour un bien fichu sort.
Gros bisous chaleureux pour toi, merci pour ton dernier message.
Un petit écho qui me vient suite à ton texte.
Il dit la vie! je dis encore!
Il dit la mort! il n'a pas tort!
Il dit la vie! j'en veux encore!
Il dit la mort! Non, pas si fort!
Il dit la vie! moi je souris!
Il dit la mort! va voir dehors!
Il dit la vie! c'est pas fini!
Il dit la mort! Je vis encore!
..à bientôt te recroiser ici ou là, Bises dans le vent
le texte est très beau, l'émotion est forte mais je crois que ce que je préfère c'est la philosophie qui en ressort.
Bisous qui piquent Gto
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