mercredi, octobre 29, 2014

Nantes et l'esclavage








Nantes et l'esclavage, un monument pour rappeler que la ville a fait partie de cette sombre histoire, port négrier le plus actif jusqu'en 1831... La ville consacre un monument et un lieu pour se rappeler, mais quoi au juste? Un quartier de Nantes, la rue Kervegan que je devrais aller voir porte encore dans les cages d'escaliers de ses immeubles les traces de ce sombre commerce, des anneaux aux murs qui servaient à enchainer les esclaves...





Ici c'est l'esplanade qui se trouve au dessus du mémorial. L'espace est dédié à cette période et au sol des plaques rectangulaires en verre dépoli avec des mots écrits parsemés de ci de là. Je suis resté un moment là à regarder et observer les gens, les vieux se penchent sur les plaques pour lire les jeunes les foulent et donnent l'impression qu'ils ne se doutent même pas de cette histoire. C'est une simple perception personnel. Sur une des photos une dame âgée est penchée sur l'autre la vie continue à tourner avec un jeune et sa maman à vélo... Et comme l'écrivais Gibran dans son livre le prophète : La vie ne s'en retourne pas en arrière ni ne s'attarde avec hier.






dimanche, octobre 26, 2014

Nantes Quai de la Fosse



Nantes, la Loire et le Quai de la Fosse avec  ses marins ses bars et ses putes, c'était il y a bien longtemps, les putes ont changé de quartier et de couleur. L'église Saint Louis et son dôme arrondi, les immeubles construits sur pilotis ne sont plus tout à fait droits. J'imagine les billes qui roulent désespérément du même côté sur le plancher.  Le tramway a fait son apparition les bars se sont transformés en boutiques et en petits restaurants.
En face l'ancien chantier naval où se construisaient paquebots et bateaux, le dernier a quitté les quais il y a bien longtemps. Eux aussi ont changé de lieu, les chantiers se sont adaptés au temps qui passe, le bruit de la ferraille a laissé la place à celui des enfants et des promeneurs, d'un éléphant qui barrit et de manèges qui tournent.  
La vie est en perpétuel mouvement et ne s'embarrasse pas d'immobilité et de nostalgie. Apprenons du passé pour mieux construire l'avenir, n'opposons pas les deux, car l'un ne sait pas vivre sans l'autre, ils sont des compagnons de route enchainés l'un à l'autre, inséparables ils ne savent pas marcher seuls. 

mardi, octobre 14, 2014