jeudi, mai 01, 2008

L'autre côté



Aujourd’hui je t’ai porté dans mes bras,

Aujourd’hui je t’ai serré contre moi,

Comme un prétexte pour te toucher des doigts,

Quarante kilos c’est à peine ton poids,


L’étincelle qui animait encore tes yeux,

S’éteint lentement, doucement à petit feu,

Comme les flammes dans une cheminée,

Qu’on oublie d’alimenter,


Malgré ce que me dicte ma raison,

Que la vie défile comme les saisons,

Mes yeux refusent de m’obéir,

Autorisent mes larmes à jaillir,


Aujourd’hui j’en veux à la mort,

Aujourd’hui j’en veux au sort,

Je veux qu’elle me lâche qu’elle m’oublie,

Elle m’a déjà emportée un être cher,

Demain elle m’emportera l’ami.