jeudi, mai 01, 2008

L'autre côté



Aujourd’hui je t’ai porté dans mes bras,

Aujourd’hui je t’ai serré contre moi,

Comme un prétexte pour te toucher des doigts,

Quarante kilos c’est à peine ton poids,


L’étincelle qui animait encore tes yeux,

S’éteint lentement, doucement à petit feu,

Comme les flammes dans une cheminée,

Qu’on oublie d’alimenter,


Malgré ce que me dicte ma raison,

Que la vie défile comme les saisons,

Mes yeux refusent de m’obéir,

Autorisent mes larmes à jaillir,


Aujourd’hui j’en veux à la mort,

Aujourd’hui j’en veux au sort,

Je veux qu’elle me lâche qu’elle m’oublie,

Elle m’a déjà emportée un être cher,

Demain elle m’emportera l’ami.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi je ne me résoudrai jamais à accepter la mort. Chienne de vie.

Je pense souvent à toi même si je ne suis pas très présente. Prends soin de toi. Je t'aime.

Photos et Mots a dit…

Bonjour Pergo,

Acceptée ou pas la mort sera toujours là, comme la vie d'ailleurs.
Tu sais l'amitié n'a pas besoin forcement de présence, c'est au delà de ça et je sais que tu es là.
Je t'aime

Anonyme a dit…

La mort est ainsi travaillant sans répis.
prends soin de toi l'Ami
Palelune

Anonyme a dit…

tout en tendresse...comme d'habitude!

Anonyme a dit…

Tes photos sont belles, tout autant que tes textes!
La vie est un rude chemin pour nos espoirs, nos doutes, nos sentiments que tu sais si bien mettre en mots. c'est pour celà que la plus petite des joies est belle. Prends soin de toi, on est tous des petits pois roulants dans tous les sens et quand l'un de nous disparait dans les tourments, il reste toujours quelqu'un pour penser à lui.
Des bisous du sud pour toi et un merci pour tes petits mots.
A bientôt Gto.

Anonyme a dit…

Gto Vieux Sage dont les songes nous plongent dans les nuages, étalage sans barrages de bavardages volages.

gros bisous sur ta joue dont la peau est tannée par les sentiments

Photos et Mots a dit…

Merci à vous tous, vos mots sont doux vos paroles agréables à lire.

L'ami a plié ses bagages, mais pour ne pas laisser la faucheuse avoir le dernier mot, il a donné son corps à la science, ainsi disséqué, dispersé la mort aura du mal à le rassembler.

Anonyme a dit…

Il faut laisser jaillir ses larmes ......la mort est là....elle nous attend tous .....elle surprend parfois trop tôt.

Anonyme a dit…

un p'tit bécot au passage Gto
j'espère que tu vas bien