Te voilà blanc comme ton linge,
ton corps inerte allongé sur le divan,
tu es parti laissant ta douleur ici,
autour de toi tout est silence, méfiance
Je te regarde et me demande,
où es tu en ce moment,
est ce que tu survoles la pièce
est ce que tu observes notre souffrance
est ce que tu es triste ou soulagé,
est ce que tu as envie de revenir,
est ce que tu es content de partir,
J'ai pendant un court instant,
l'impression de voir tes paupières bouger,
ta respiration s'amplifier,
ton sourire s'étirer,
l'impression de te sentir,
petite illusion
Tu es parti à l'instant,
et j'ai l'impression pourtant,
que tu es encore là,
est ce que c'est ici l'au-delà,
tout près de moi.
drôle d'impression de te voir
ici à côté de moi,
de ne plus entendre ta voix,
de ne plus entendre tes histoires
Le vide m'envahit,
la tristesse me trahit,
réveille les absents passés,
je suis paralysé,
la vie continue son chemin,
tu seras une histoire sur mon parchemin,
Tu seras un compagnon de demain,
4 commentaires:
Certains "compagnons" ne nous quittent jamais, même passé le Léthée...Ils savent simplement se rappeler à nous quand il faut, être là un instant quand le vide est le plus terrible, et puis retournent nous attendre...attendre qu'on ait fini nos petites conneries et nos grandes histoires d'enfants. Je suis persuadée que l'attente serait plus longue pour nous ici, alors il vaut mieux qu'on s'occupe avec nos conneries et nos histoires ;)
Nos "compagnons" de toute manière vivent d'une certaine manière à travers nous, et c'est pour ça qu'il faut bien profiter de sa vie qui est bien courte à l'échelle de la mort qui dure une éternité, sans Facebook ni tout le reste :))
Ah oui...il y a Facebook et tout le reste, tu as raison : Alleluia ;)
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